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Category: Formation

MS Project, la bête noire d’Office

MS Project, la bête noire d'Office!

MS Project 2013

MS Project 2013

Loin de moi de dire que MS Project est un mauvais outil de gestion de projet. Au contraire c'est un excellent outil de gestion de projet, il est cependant très mal compris par un bon nombre d'utilisateurs. Et oui, parce qu'il est incompris! Tous les logiciels d'Office sont intuitifs et toutes des actions des utilisateurs produisent des résultats attendus. Ce qui n'est malheureusement pas aussi vrai pour Project.

On m'a déjà dit :

Je déteste MS Project parce qu'il prend des initiatives dans mes projets.

C'est trop compliqué, je ne me sers pas de ça.

Ça change tous le temps, ça ne marche pas.

La très grande majorité des utilisateurs des outils de la suite d'Office, ont appris ce qu'ils savent faire en utilisant ces outils au fil du temps et des versions. On dira qu'ils ont appris sur le tas. On installe, on observe, on essaie, et on apprend. Si on applique le même principe à Project, on arrive vite à ce genre de citation qu'on a ci-haut.

Le présent article ne se veut pas une critique de l'outil lui-même, mais plutôt une critique de l'utilisation que plusieurs en font. Selon nous, la solution se trouve dans la bonne compréhension de l'outil et d'éviter l'utilisation "à tâtons" comme on fait avec Word, Excel ou Power Point.

Le mode de prévision manuel par défaut

Depuis la version 2010, Microsoft nous propose le mode de prévision manuel par défaut. Le mode manuel pour calculer le début et la fin des tâches se veut essentiellement un moyen de remplacer le classique diagramme de Gantt fait dans Excel. Le mode manuel va à l'encontre de la raison d'être de Projet. Le but initial lors de l'invention de MS Porject était d'automatiser le calcul des débuts et des fins pour chaque tâche pour éviter cette besogne répétitive au gestionnaire de projet. Ainsi, ce dernier n'aurait plus à compter les jours sur son calendrier. Mais depuis 2010, nous sommes relégués au mode manuel dans les options par défauts. Depuis 2010, la raison d'être de l'outil est désactivé par défaut. Mais POURQUOI???

Dans les faits, plusieurs gestionnaires de projet ne font pas confiance à cette bête noire (Project) et imposent une date de début et de fin pour chaque tâche. Ils gardent le contrôle de leurs projets. C'est un excellent réflexe de gestionnaire de projet. Le désir de garder le contrôle de ce qui se passe dans un projet démontre que le projet est important pour le gestionnaire. Mais de micro-imposer ses décisions sur les débuts et fin ce chaque tâche d'un projet nous fait reculer arrière, avant l'ère des outils informatiques de gestion de projets. Ou encore à la méthode du Gantt dans Excel!

Vous pouvez changer ce paramètre pour choisir le mode automatique

tel qu'il a toujours été avant 2010.

Les types de tâches

Je vous pose une question simple: Quelle est la différence entre une réunion de brainstorming et peindre les murs? Beaucoup de choses me direz-vous. En effet, puisque nous sommes doués d'imagination et d'intelligence, nous, les êtres humain que nous sommes, contrairement aux ordinateurs, sommes capable de comprendre, à la simple lecture d'un mot: "brainstorming" ou "peindre", ce qui est à faire. De plus, nous serons capable de déterminer la relation qu'il y aura entre la quantité de travail et le temps requis en fonction du nombre de ressources affectés à ces tâches.

  • La tâche "peindre" : votre tâche prendra deux fois plus de temps si vous avez deux fois moins de ressources pour effectuer la tâche.
  • La tâche "brainstorming" : votre tâche requerra deux fois moins de travail si vous avez deux fois moins de ressources pour effectuer la tâche.

C'est d'une simplicité enfantine n'est-ce pas? Quand on peint, on a une quantité de surface fixe et quand on brainstorm, on a une période de temps fixe. Voilà ce qu'est le type de tâche!

Le paramètre "type de tâche" existe seulement parce que l'ordinateur ne comprends pas la différence entre "peindre" et "brainstorming". Comme Project doit solutionner l’équation suivante : Travail = Durée X nombre de ressources, pour toute les tâches d'un projet, on doit lui indiquer lequel des trois paramètres ne changera pas si le nombre de ressources change. C'est ce à quoi sert le type de tâche sert.

Comme nous, les êtres humains, n'avons pas besoin de définir le type de tâche pour comprendre comment les choses se déroulent, nous n'avons pas tendance à aimer définir le type de tâche et souvent on le laisse par défaut. Vous l'aurez deviné, si on le laisse par défaut, les calculs entre les paramètres Travail = Durée X nombre de ressources vont changer mais pas selon la tâche à faire. Cela fera en sorte que vos réunions durerons plus longtemps si il y a moins de ressources pour y assister. Ou encore, que vous aurez à planifier du temps supplémentaire il y a deux semaines.

La voilà, la bête noire!!!


 

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Pouvoir, Influence, Leadership et Autorité

PILA

Modèle PILA, 1992, M. Roy et Al. aux presses de l'UQAM,

La légitimité de nos actes est à la mesure de notre bienveillance!

 

 

Quelle est la différence entre:

  • Définition: PouvoirSens 1 Puissance, possibilité.Sens 2 Autorité.Sens 3 Influence exercée sur quelqu'un.Sens 4 Propriétés d'une chose.
  • Définition: InfluenceSens 1 Action exercée sur quelque chose ou quelqu'un.Sens 2 Autorité, pouvoir social.
  • Définition: LeadershipSens1  Capacité à mobiliser les ressources des collaborateurs pour atteindre les objectifs fixés.
  • Définition: AutoritéSens 1 Droit ou pouvoir de commander, de se faire obéir.Sens 2 Crédit, influence grâce à laquelle on se fait obéir, ascendant.Sens 3 Personne, œuvre, opinion qui servent de référence, auxquels on reconnaît une valeur certaine

 

 

 

 

 

Évidement, à lire ces définition, on y comprend rien!

Il y a beaucoup de confusion entre ces quatre mots qui sont utilisé à toute sorte se sauce. Voyons comment se distingues ces 4 concepts.
Les 4 concepts clés

Influence

Il est important de dire qu'il est impossible de ne pas influencer. Par notre présence ou par notre absence, nous influençons toujours les situations. On définit l'influence comme action volontaire ou non qu'un sujet A a sur un sujet B.

Pouvoir

Le Pouvoir peut prendre plusieurs formes: Autorité, manipulation, Leadership ou domination

Autorité

Comme on vient de le voir, l'autorité est une forme de pouvoir qu'on qualifie de formelle. C'est le pouvoir qui nous vient de notre position ou de la structure sociale.

Leadership

Le Leadership est la forme informelle du pouvoir qui nous est attribué par les autres. C'est le pouvoir que les autres veulent bien nous donner et à leurs conditions.

On arrive donc à dire que:

  1. Le pouvoir est une forme d'influence;
  2. L'autorité est la forme formelle du pouvoir;
  3. Le leadership est la forme informelle du pouvoir.

L'éthique et le pouvoir sont de vieux amis.

La légitimité de nos actes

Ces dernières années on voit beaucoup d'abus de pouvoir de corruption de manipulation et de mensonges dans les médias. L'éthique et le pouvoir sont des amis de longues date. Dans le modèle que je vous propose aujourd'hui, cette question se traduit par la légitimité d'action.

La légitimité réfère aux règles en places qui guident l'utilisation que nous faisons de notre pouvoir qu'il soit formel ou informel. Ces règles peuvent être formelle ou informelle elles aussi! Ce qui veut dire que la corruption c'est la transgression d'une règle formelle et que la manipulation transgresse une règle informelle.

La légitimité et la formalité du pouvoir: Un modèle simple!

Le modèle P.I.L.A.

Modèle PILA

Nous avons donc besoin de deux nouvelles définitions pour  mieux situer les aspects illégitimes du pouvoir dans notre modèle. La manipulation et la domination sont définitivement des formes répréhensible du pouvoir et ne sont pas motivés par les plus belles valeurs humaines. Il y a nécessairement une intention de malveillance d'un sujet A envers un sujet B. Je parle de malveillance parce que ce n'est pas toujours un souhait de malheur. L'intention est parfois motivé par la peur et non par un désir de nuire volontairement à l'autre. Mais dans les deux cas, on parle de malveillance. Dans le cas où l'utilisation du pouvoir est légitime, on parle plutôt de bienveillance.

 

Au fond, tout est une question d'intention!

 

Domination

La domination désigne une situation dans laquelle un être et/ou un groupe est en position d'imposer, par n'importe quel moyen (y compris la force) ses idées, sa loi, ses règles, ses vérités ou ses croyances. La domination peut ainsi être associée à la survie, à la quête de pouvoir mais aussi à un acte délibéré de méchanceté.

Manipulation

Atteindre votre propre objectif aux dépens de l’autre personne, ou même sans considération pour elle, constitue une manipulation.

ATTEINDRE À LA FOIS VOTRE OBJECTIF ET CELUI DE L’AUTRE EST CE QUE J’APPELLE INFLUENCER AVEC INTÉGRITÉ!

Formation en Leadership 24h Top Chrono

Formation par l'action sur le développement de votre leadership et celui des membres de votre équipe. Les structures matricielles sont de plus en plus la norme et il devient de plus en plus difficile de faire avancer nos projets. Vos employés n'ont pas de pouvoir formel sur les ressources de leurs projets? Formez les à exercer leur pouvoir informel et légitime grâce à cette formation de 24 heures.

PILA

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Colloque 2013 de L’OIQ – Apprenez le leadership par l’action !

QUAND: 7 avril à 14h00

OÙ: Palais des Congrès

LIEN:Site officiel du colloque 2013 de L’ordre des ingénieurs du Québec

Description du cours

On dit souvent que le leadership, ça s'apprend, mais que ça ne s'enseigne pas. Alors, pourquoi ne pas utiliser une méthode qui vous fera apprendre de vos propres actions ? En expérimentant ce jeu d'action, vous découvrirez les principes-guides de l'apprentissage par l'action et vous serez en mesure d'appliquer ces principes au développement de votre leadership.

Objectifs

  • Expérimenter une situation de transmission de directives avec un retour d'expérience portant sur l'exercice du leadership et l'apprentissage par l'action
  • Faire une intégration dynamique d'un modèle de base du leadership
  • S'intéresser au domaine de la praxéologie à partir d'une grille d'apprentissage par l'action

Contenu

  • Le leadership en trois mots clés, et leur importance dans les contextes actuels de direction en ingénierie
  • Le leadership situationnel
  • La praxéologie, c'est accepter d'apprendre de ses erreurs !

ANIMATEUR

Mario LucasMario Lucas est titulaire d'une maîtrise en psychologie des relations humaines (M. Ps.) de l'Université de Sherbrooke (1980) et a fait une scolarité de doctorat en andragogie à l'Université de Montréal (2001). Associé depuis plus de trente ans aux domaines de la psychologie organisationnelle et de la santé psychologique au travail, il a développé une compétence pour les méthodes d'apprentissage par l'action en ce qui concerne l'intégration des pratiques professionnelles.

Mario Lucas a marqué le paysage québécois par l'introduction et le développement de la méthode d'apprentissage par l'action dans des programmes de gestion de l'ingénierie et de MBA pour cadres en exercice. Il a d'ailleurs reçu avec un collègue un prix institutionnel de reconnaissance de la qualité de l'enseignement de l'Université de Sherbrooke en 1999. Cofondateur du Centre de formation par l'action en 2001, il a signé des articles qui traitent de la nécessité de développer une meilleure connaissance de soi dans l'action (Revue québécoise de psychologie, 2008). Mario Lucas a collaboré à la rédaction d'un article qui a reçu le prix John-A. Curtis de la division Computers in Education de l'Association of Educational Engineering (AEE) ; cet article portait sur le design de robots-jouets à usage thérapeutique pour des enfants atteints d'autisme.

Mario Lucas est conseiller senior au Centre Laurent-Beaudoin de la Faculté d'administration de l'Université de Sherbrooke. Il intervient régulièrement dans les programmes de MBA et de EMBA pour les cours de leadership et de travail en équipe. Il a créé et constamment amélioré par la suite le cours « Leadership par l'action » qu'il donne depuis près de 25 ans dans les programmes de maîtrise en gestion de l'ingénierie.

CO-ANIMATRICE

Marie-Ève BaronMarie-Ève Baron est une femme visionnaire qui sait se donner les moyens de ses ambitions. Son parcours professionnel est très impressionnant. En ingénierie, en informatique, en électronique dans les télécommunications et même en agriculture de précision. Elle compte plus de 17 années à son actif. Elle est également une femme engagée dans la communauté puisqu’elle siège depuis plus de 5 ans sur des conseils d’administrations d’organismes à but non-lucratifs de la communauté locale et internationale.

En plus de son parcours scolaire en génie, Marie-Ève complétera bientôt une maitrise en gestion à l’Université de Sherbrooke où elle effectue également de la recherche sur le développement du leadership. Elle a définitivement un parcours professionnel riche et diversifié et on peut en dire autant pour ce qui est de son parcours personnel.

Fidèle à ses valeurs, Marie-Ève a décidé de se mettre à profit pour le bénéfice des autres. Elle enseigne son savoir aux autres. Vous trouverez ses cours vivants de réalisme et extrêmement divertissants.

Cours Présenté par:

Université de Sherbrooke logo

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Les trappes à souris – de l’apprentissage dans le feu de l’action

Avez-vous des trappes à souris à la maison? C'est presque une guillotine pour ces petits rongeurs, n'est-ce pas?

Ce n'est pas seulement ça! C'est aussi un dispositif très utilisé pour favoriser l'apprentissage. Oui oui! Une trappe à souris qui  est armée est à manipuler avec précaution si vous ne voulez pas vous faire taper les doigts. Le stress ressenti quand nous avons cette trappe entre nos mains lorsqu'elle est armée s'apparente à la peur. Le simple fait que nous sachions qu'un seul faux mouvement peut faire exploser ce dispositif entre nos mains et risquant de nous blesser nous rend très attentif à ce que nous faisons et surtout l'intensité de l'émotion vécu fait en sorte que nous nous souviendrons de notre expérience.

Dans cet objectif, pourquoi ne pas utiliser ce sentiment pour favoriser l'apprentissage d'un concept. Il faut simplement faire faire un jeu à l'aide de trappes à souris et tous les participants se souviendront de l'exercice parce qu'il leur aura produit un sentiment fort.

Dans l'apprentissage par l'action les trappes à souris sont souvent utilisées pour illustrer des processus, pour définir un objectif ou simplement comme outils stressant.

Par exemple, si vous voulez enseigner à un groupe gestionnaires les bonnes pratiques sur comment donner des instructions. Vous leurs bandez les yeux et vous demandez à l'un deux d'enseigner aux autres comment faire pour désamorcer une trappe à souris avec les yeux bandés. L'exercice de synthèse requis pour expliquer à quelqu'un qui ne voit pas comment faire pour rendre ce dispositif inoffensif est en fait la base pour bien savoir donner des instructions à quelqu'un.

Comme il y a un danger imminent de se blesser, l'instructeur prend alors une attention beaucoup plus grande à valider que son employé a bien compris les instructions et qu'il ne se blessera pas. Comme la personne ne voit pas ce qu’elle fait, l’instructeur doit organiser et simplifier ses idées pour les rendre plus précises et claire.

En vivant cet exercice, les participants vivent une situation plus intense qu’à l’habitude et ils se souviendront plus facilement de comment faire pour donner des instructions simples, claires et précises.

C’est la même chose qui se passe peu importe quel idée on enseigne, mettre les gens en situation où ils doivent y arriver va leur permettre de concrétiser leur apprentissage en un souvenir précis et vraiment pouvoir utiliser cet apprentissage dans le futur.

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